Les aides technologiques à l’apprentissage
Les technologies de l’information et de la communication (TIC) utilisées en classe sont des ressources indispensables pour rendre possible l’inclusion scolaire. Elles aident donc à rendre possible la différenciation pédagogique. Une multitude d’outils sont mis à la disposition des enseignants, alors ils en donnent l’autorisation aux jeunes en ayant besoin. Quelques outils seront présentés pour aider les élèves en tout temps.
Voici un tableau synthèse présentant des aides technologies pour soutenir l’apprentissage en écriture et en lecture.
Les technologies de l’information et de la communication (TIC) utilisées en classe sont des ressources indispensables pour rendre possible l’inclusion scolaire. Elles aident donc à rendre possible la différenciation pédagogique. Une multitude d’outils sont mis à la disposition des enseignants, alors ils en donnent l’autorisation aux jeunes en ayant besoin. Quelques outils seront présentés pour aider les élèves en tout temps.
Voici un tableau synthèse présentant des aides technologies pour soutenir l’apprentissage en écriture et en lecture.
Voici les principales aides technologique utilisées avec les élèves dyslexiques
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La synthèse vocale
« Il s’agit d’un logiciel dont la fonction est de convertir un texte numérique en voix synthétisée (sortie vocale). » (Rousseau et Angelucci, 2014, p.16). L’aspect le plus exploité de cet outil est l’amélioration de la compréhension de la lecture chez les élèves dyslexiques. Pour pouvoir exercer cette fonction, la synthèse vocale doit lire le texte une fois que l’élève a fait sa composition écrite. Donc l’outil compense la difficulté de l’élève, qui est d’effectuer une lecture autonome. Quand l’élève entend son texte, il a une meilleure capacité à trouver ses erreurs et à faire des inférences. En situation d’apprentissage pendant les cours, « le potentiel compensateur de la synthèse vocale permet aux élèves d’avoir du plaisir en situation de lecture, d’apprendre des contenus et du vocabulaire et de participer au sein de la classe malgré des difficultés en lecture. » (Rousseau et Angelucci, 2014, p.17). Des exemples de logiciel seraient Speak Q ou Kurzweill 3000. La synthèse vocale est un bon moyen pour que les élèves dyslexiques se sentent intégrés à leurs camarades de classe. Lire à voix haute devant toute la classe est parfois gênant, due à la lecture saccadée ou à l’inversion des lettres du mot, ce qui change le sens de la phrase. Avec la synthèse vocale, les élèves en difficulté d’apprentissage peuvent se détendre et mieux comprendre le sens du texte. |
La reconnaissance vocale
Cette nouvelle technologie, aussi appelée dictée vocale, permet à l’élève de dicter son texte dans un microphone et le logiciel l’écrit en texte numérique sur son ordinateur. Ce logiciel s’assure de respecter le code grammatical et orthographique pour que le texte soit d’une bonne qualité d’écriture. Cet outil est très efficace comme moyen compensatoire pour les élèves aux besoins particuliers. On peut en constater des progrès par rapport à la qualité des textes, à la précision de l’orthographe des mots et de leur syntaxe. Cet outil est bénéfique pour les jeunes ayant une dyslexie-dysorthographie, par contre, il est refusé pour les examens ministériels en écriture. Un logiciel qui est utilisé pour la reconnaissance vocale est Dragon Naturally Speaking. Cet outil permet aux élèves dyslexiques et dysorthographiques d’être plus efficaces dans leur composition écrite. Vu qu’ils prennent plus de temps à écrire leur texte que ceux n’ayant pas de trouble, ils pourront maintenir la même vitesse que leurs pairs. Alors, ils se sentiront au même niveau que les autres. |
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Le prédicteur de mots
Le prédicteur de mots « consiste à proposer un choix de mots à l’élève à chaque lettre du mot qu’il tape au clavier » (Rousseau et Angelucci, 2014, p.15). Si l’élève ne sait pas comment orthographier un mot, il écrit les premières lettres et vu que quelques choix apparaissent, il aura la bonne orthographe. Pour ajouter de l’aide aux fonctions du prédicteur de mots, il arrive fréquemment qu’un traitement de texte et un réviseur orthographique soient utilisés. En plus d’aider les élèves dyslexiques, cet outil technologique sert aussi à ceux ayant une dysorthographie ou une dysgraphie. En effet, ces élèves sont en mesure de corriger plus de 80 % de leurs erreurs quand ils ont un choix de mots proposés par le réviseur orthographique. Par contre, ces élèves peuvent corriger de 0 à 27 % de leurs fautes quand le mot recherché ne fait pas partir de la liste suggérée (Rousseau et Angelucci, 2014, p.15). Un logiciel recommandé serait WordQ : il est payant, mais avant de l’acheter, il propose un essai gratuit de 30 jours. Les élèves ayant une difficulté d’apprentissage se servent souvent de cet outil, car il est très utile pour aider à orthographier les mots correctement. Les élèves qui en ont besoin peuvent se sentir plus en sécurité et en confiance, car ils ont ce soutien de base qui les accompagne. Sans cet outil, ils sont plus déroutés alors cela peut affecter leur estime de soi. En connaissant les premières lettres du mot en question, ils trouveront le mot complet et à force de le voir écrit de la bonne manière, ils le mémoriseront de plus en plus. |
L’organisateur graphique L’objectif principal de ce logiciel est de retenir l’essentiel de l’information, en permettant à l’élève d’inscrire ses idées et de les relier entre elles sous forme de schémas simples ou plus complexes, selon le niveau du jeune. L’organisateur graphique aide à bien structurer les mots clés par rapport à un sujet ou à un concept donné. D’un coup d’œil, nous avons accès à une vision globale pour saisir les éléments clés à retenir, ce qui facilite la compréhension. Cela permet une bonne organisation du thème traité, car pour bien faire le schéma, il faut décortiquer les informations importantes de celles qui sont superflues. De cette façon, l’élève présentant une dyslexie pourra se souvenir du contenu de sa lecture en construisant son organisateur graphique. Par exemple, il lit un paragraphe, il prend le temps de bien décoder les mots, mais il surligne les idées essentielles pour bâtir son idéateur. Pour l’étude du jeune, il sera plus facile de retenir les éléments clés que l’enseignant demandera en situation d’évaluation. Deux logiciels gratuits et facilement accessibles sur Internet sont CMap-Tools et FreeMind. Cet outil aide non seulement les élèves ayant des troubles d’apprentissage, mais il peut être très utile pour toute la classe. Il est toujours plus facile d’étudier la matière par un schéma qu’un texte compact. Alors, les élèves dyslexiques se sentent moins à l’écart de leurs camarades si ces derniers utilisent le même outil. Il y aura une plus grande solidarité et une meilleure compréhension entre les pairs de la classe. |
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